mercredi 19 janvier 2011

Odaiba

On connaît les célèbres Harajuku, Shibuya et Akihabara, quartiers très animés de Tokyo... Mais de là, difficile de se rendre compte que Tokyo est une ville située sur la mer. Direction Odaiba, une île articielle de Tokyo entièrement consacrée aux loisirs, pour se rappeler que la capitale nippone a quand même les pieds dans l'eau même si sa taille le fait souvent oublier...

La sortie

Après quelques messages Facebook histoire de faire tourner l'info et le point de RDV, nous nous sommes finalement tous retrouvés (bon, on était que cinq en fait...) à 10h du mat' à Takadanobaba, une gare du quartier de Shinjuku. De là, direction Shinbashi une gare de la ligne Yamanote puis Odaiba grâce au train Yurikamome qui emprunte le Pont Arc-en-ciel de Tokyo. Une heure et cinq- cents yens plus tard (oui, les transports ne sont pas donnés par ici...), arrivée à Odaiba et début du tour de l'île avec pause obligatoire sur la plage pour goûter l'eau... Pas mal, mais baignade interdite... Et puis, avec l'eau qui nous ait tombé sur le coin du nez ces derniers jours et les 200% d'humidité dans l'air, pas forcément envie de piquer une tête.


Ensuite, arrêt à New York: vue imprenable sur la Statue de la Liberté et sur des buildings plus hauts les uns que les autres... À cela près que la Statue ne mesure que trois, quatre mètres de hauteur à vue de nez, qu'elle est coiffée d'un chignon japonais à l'arrière de la tête et qu'au milieu des building pointait le nez rouge de la Tokyo Tower ;)


Après cet arrêt de l'autre côté du Pacifique, retour au Japon et à l'Aquacity... Enfin presque puisque c'est un restaurant de burgers qui vous accueille en premier quand vous arrivez dans ce lieu qui s'avère être un centre commercial de 5 étages (enfin de 4, puisqu'il n'y a pas de rez-de-chaussée au Japon... suivi de Toys'R'us, Adidas, Puma, ou encore Disney Store. Le dépaysement n'est donc pas total. Heureusement, la faim est là pour nous rappeler que nous manquons à tous nos devoirs d'étudiants étrangers venus profiter de la culture japonaise et après avoir un peu hésité, ceux sont les Okonomiakis qui ont retenu notre attention... et qui ont apaisé notre faim.

Les Okomiakis, c'est un peu le repas convivial par excellence. Décris alternativement par mes hôtes japonais comme des pizzas japonaises, des pankakes japonais ou encore des crèpes japonaises, je retiendrais l'idée d'une pankake... Enfin, d'un pankake très modifié, puisqu'un Okonomiaki, c'est fait à base de légumes (choux surtout) et d'oeuf, pâte auquel on peut ajouter de la viande, des patates, du fromage, des fruits de mer... Bref. Tout ce que l'on aime. C'est la signification d'« Okonomiaki » en japonais, justement. On mixe l'ensemble et on le dépose sur une plaque chauffante, on fait cuire une face, puis l'autre, on recouvre de sauce barbecue (ou du moins ça y ressemble beaucoup...) et de mayonnaise, et paf, ça fait un Okonomiaki. Le tout dégusté au chaud autour de la table équipé d'une plaque chauffante.


Après cette petite pause bien méritée, direction... Cela faisait bien longtemps que le plan de départ avait été abandonné et que l'on marchait où bon nous semblait... et surtout en direction de la Roue gigantesque qui nous tendait ses nacelles. En chemin, nous avons rencontré un nouveau centre commercial, la Palette, et petit arrêt dans ce paradis pour... les chiens.

Après avoir à nouveau tourné (et s'être perdus à maintes reprises) dans ce labyrinthe géant de 3 étages seulement au gré de nos rencontres avec des magasins un peu plus exotiques que le précédent (un magasin de chapeaux, d'accessoires de fabrication française, de chaussures, de chiens, de produits dérivés de mangas et d'animés...), nouvelle pause gourmande... La marche, ça creuse. Et les glaces japonaises, ça mérite un article pour elles toutes seules, à l'image des crêpes japonaises d'Harajuku qu'il faudra aussi que je présente... Il faut il mettre le prix, mais la glace parfum mangue parsemée de morceaux de biscuits, de cacahuètes et de copeaux de chocolat, tout ça dans un cornet en forme de coupelle, ça vaut le détour... Et moi qui rêvait simplement d'une simple boule de chocolat dans un cornet... Non, la simplicité, c'est définitivement pas le mot qui convient aux desserts japonais.... Mais qu'est-ce que c'est bon ;)

C'était trop bon et mangé beaucoup
trop rapidement pour avoir eu le
temps de prendre une photo...
^^

Après ce nouvel arrêt, prolongé par la fatigue d'une journée entière de piétinage, nous avons repris notre route où nous l'avions laissée et nous avons atterri aux pieds de la Roue, un monstre de 115 mètres de haut, une taille qui en fait la plus grande roue du monde... Il était quelque chose comme 6h et la nuit tombée permettait de profiter de la beauté de Tokyo de nuit. (Oui, il fait nuit très tôt au Pays du Soleil levant...)


Avant de conclure notre sortie dominicale (sans le repos, parce qu'ici, pas vraiment de pause le dimanche comme vous avez pu le constater), nous avons tourné dans un Game Center (comprenez ici un bâtiment pleins de jeux en tout genre, Arcade, comme pince-à-peluche et paris...) et traversé les bâtiments de la firme automobile de Toyota... sans pouvoir aller du côté du musée puisqu'il était déjà fermé.

Et puis, il était temps de rentrer parce que les porte-monnaie étaient vides, qu'il restait encore plus d'une heure de voyage pour rentrer et que la fatigue commençait doucement à se faire sentir après une journée bien remplie de découvertes...

Marièke POULAT

+++++

CV express:

Le plus:
Une première dans mes visites à Tokyo: le calme. Même si il y avait du monde et en ce dimanche, de nombreuses familles avec des enfants, c'est tout de même une impression de calme plat qui dominait. Une impression simplement puisque les 20 minutes de queue devant la Grande Roue nous ont tout de même rappelé qu'il y avait du monde... la Grande Roue étant un autre plus de cette destination essentiellement portée sur le loisir avec quelques parcs d'attraction et autres activités que nous n'avons pas eu le temps (et l'argent) de faire.

Le moins:
Comme souvent, à Tokyo, le prix d'une journée pareille reste assez rebutant. Il y a toujours moyen de limiter les dépenses en emmenant son propre repas et en se contentant du lèche-vitrine, mais d'une part, il y a des frais obligatoires (les 10€ aller-retour au départ de Takadanobaba, du fait du prix impressionnant de la ligne Yurikamome) et, d'autre part, c'est presque impossible (et dommage ?) de conserver son porte-monnaie fermé face à autant de magasins, d'activités et de gourmandises...

L'anecdote:
Si certains font de Odaiba un paradis pour les amoureux du fait de la possibilité de se balader en paix sur la plage ou dans des lieux boisés (si, si) tout en dégustant une glace, c'est avant tout le paradis des chiens. Ces derniers sont omniprésents: que ce soit dans les Pet shops pour les acheter ou leur acheter des affaires en tout genre, ou dans les couloirs... Apparemment, il est socialement accepté au Japon de traiter un chien comme son enfant. Il n'est donc pas étonnant à Odaiba de croiser dans une poussette deux chiens habillés poussés par leurs « parents » (peut-on encore parler de maître ?) qui leur offre un peu de crème glacée...

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